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Foire aux questions

Les éoliennes émettent un bruit de fond, principalement des basses fréquences oscillantes entre 20 Hz et 100 Hz. Ce bruit est dû à des vibrations mécaniques entre les composants de l’éolienne et au souffle du vent dans les pales. À 500 mètres de distance (distance minimale entre une éolienne et une habitation), il est généralement inférieur à 35 décibels : c’est moins qu’une conversation à voix basse.

Les éoliennes font également l’objet de perfectionnements techniques constants : engrenages de précision silencieux, montage des arbres de transmission sur amortisseurs, capitonnage de la nacelle. Les éoliennes qui pourraient être implantées sur le projet éolien de Saint-Maxire bénéficieront de ces avancées. De plus, les études acoustiques permettront de s’assurer précisément que le parc respectera la réglementation française en vigueur, qui est l’une des plus strictes au monde en la matière. Celle-ci impose une émergence maximale de 3 décibels la nuit et de 5 décibels le jour, l’émergence correspondant à la différence de bruit avec et sans le parc éolien.

L’étude écologique permet d’étudier, sur au moins un cycle biologique complet, les impacts potentiels d’un parc éolien sur la faune et la flore environnante. Son objectif est d’étudier la zone d’implantation et les potentielles contraintes environnementales. 

Cette appréciation est réalisée par un bureau d’étude indépendant et spécialisé. A la fin du processus, le bureau d’étude émet alors des préconisations dans le but d’éviter, réduire ou limiter les potentiels impacts (mesures ERC). 

Le nombre de machines pouvant être implantées dépend directement de la zone d’étude du projet. Cela signifie que pour la définir, nous avons superposé les différentes contraintes territoriales connues à l’échelle de vos communes et identifié les zones disponibles, à savoir les zones non entravées par ces contraintes. 

C’est notamment sur cette zone que sont menées les études telles que les études acoustiques, environnementales, paysagères et de vent, permettant d’identifier les enjeux propres au territoire. 

Nous adaptons le développement de notre projet et donc le nombre de machines à implanter en fonction de l’espace disponible et utilisable au sein de cette zone d’étude. 

La zone d’étude aussi appelée ZIP (Zone d’Implantation Potentielle) est issue d’un travail cartographique en amont des premières prises de contact sur le terrain, de manière à s’assurer au préalable qu’un projet est théoriquement envisageable. 

La ZIP est définie sur la prise en compte des premières contraintes suivantes : 

  • Un éloignement aux habitations et zones à usage d’habitation de 500 mètres ; 
  • Un éloignement de 500 mètres aux périmètres de protection en lien avec le patrimoine (Monuments Historiques par exemple) ; 
  • L’absence de servitudes radioélectriques d’ordre civil ou militaire ; 
  • Une ressource suffisante en vent, basée généralement à ce stade sur les atlas météo publics. 

Cela ne présume bien entendu en rien d’éventuelles autres contraintes qui pourront être identifiées lors des études de faisabilité technique et autres expertises de terrain. 

Un projet éolien se développe sur un temps long s’étalant généralement entre 3 et 5 ans. Voici les étapes de la vie d’un projet :  

  1. Les analyses de préfaisabilité 
    • Identification des zones favorables et des capacités de raccordement  
    • Contact avec les exploitants, propriétaires agricoles et les administrations  
  2. La conception du projet
    • Analyse environnementale, paysagère, patrimoniale et mesure du vent  
    • Choix de l’équipement  
    • Etudes techniques et analyse financière  
    • Analyse des impacts et rédaction du dossier d’autorisation environnementale  
  3. Les autorisations 
    • Dépôt de la demande d’autorisation environnementale  
    • Organisation d’une enquête publique  
    • Consultation de la commission départementale nature, paysages et sites (CNDPS)  
    • Obtention de l’autorisation environnementale 
  4. Le financement 
  5. La construction
    • Contractualisation avec les propriétaires / exploitants retenus  
    • Génie civil  
    • Contrôle de conformité et raccordement  
  6. L’exploitation
    • Production d’énergie renouvelable  
    • Maintenance via des inspections régulières  
  7. Le démantèlement
    • Démontage des machines
    • Remise en état du site
    • Recyclage des matériaux

Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’environnement et à l’arrêté du 26 août 2011 dans sa version modifiée du 22 juin 2020 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi. Celles-ci sont à la charge de l’exploitant du parc éolien. En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune. 

Parmi les différentes règles édictées, les textes de loi imposent, depuis le 1er juillet 2020, l’excavation de la totalité des fondations dans le cas d’éoliennes installées sur des terrains à vocation agricole. Ainsi, l’éolien est aujourd’hui une technologie parfaitement réversible, contrairement à d’autres moyens de production, il est tout à fait possible de démonter les installations et de rendre au terrain sa vocation originelle dès la fin d’exploitation du parc. 

 D’autre part, la loi oblige l’exploitant à provisionner, au moment de la construction d’un parc, une somme de 50 000 € pour les éoliennes d’une puissance inférieure ou égale à 2MW et l’ajout de 25 000 euros supplémentaires par mégawatt de puissance additionnelle, pour pallier son futur démantèlement. 

Les premiers démantèlements réalisés en France ont démontré qu’un montant de 50.000€ par éolienne correspondait au coût réel du démantèlement car la plupart des éléments de l’éolienne sont recyclés (revendus) et amortis par le rendement du parc. 

En cas de défaillance de l’exploitant, ce qui n’est pour le moment jamais arrivé en France après plus de 25 ans d’exploitation de parcs éoliens, le Préfet dispose de ces provisions mises sous séquestre par le porteur de projet au moment de la construction du parc.

Aujourd’hui, entre 90 et 95% de la masse d’une éolienne se recycle. Les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non négligeable. Le béton armé peut aussi être facilement valorisé dans le secteur de la construction. Les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (parc de jeux pour enfants, bancs …). 

Le démantèlement des plus anciens parcs éoliens vient de commencer, la filière du recyclage des éoliennes est en cours de développement et devrait monter en puissance dans les prochaines années afin d’être en mesure d’envisager du 100% recyclable. 

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la durée de vie moyenne d’une éolienne est estimée à 20 ans. 

Néanmoins, celle-ci peut s’étendre jusqu’à 25 ou 30 ans selon les constructeurs et avec une bonne maintenance du parc. Une fois cette durée écoulée, deux options sont possibles : 

  • Le démantèlement (enlèvement des machines et de la totalité des fondations) : si le site n’est plus utilisé pour l’exploitation du potentiel éolien, les éoliennes du projet sont démontées et le terrain restitué à son état initial. Les propriétaires fonciers des parcelles accueillant les éoliennes et la collectivité sont à ce titre informés sur les conditions du démantèlement. 
  • Le repowering : le remplacement du parc par des éoliennes identiques ou de nouvelles générations, après réalisation d’une nouvelle étude de faisabilité. 

En cas de modification substantielle, la seconde option n’est envisageable qu’après une nouvelle autorisation du Préfet. Il est à noter également qu’avec le temps et les évolutions technologiques, les éoliennes seront probablement différentes de celles que nous connaissons actuellement. 

14g de CO²/kWh représente la moyenne d’émission de gaz à effet de serre du parc éolien français sur l’ensemble de son cycle de vie. En comparaison, le charbon émet 1001g CO²/ kWh. En 12 mois, une éolienne produit la quantité d’énergie qui a été nécessaire à sa fabrication et son installation, c’est ce qu’on appelle le temps de retour énergétique. 

Source : France Energie Eolienne

Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (ADEME) pour des vitesses comprises entre 10km/h et 90km/h. Le facteur de charge – c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale – se situe à près de 26% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet.   

Par ailleurs, les coûts de l’énergie éolienne ont baissé depuis 2015. En 2015, le coût de l’énergie éolienne était de 80€ par MWh. Depuis 2017, l’éolien se rapproche des sources conventionnelles comme le nucléaire – et devrait se situer autour de 40 et 50€ par MWh d’ici un à deux ans – grâce au système d’appel d’offres mis en place en 2017 qui a permis d’introduire de la concurrence dans l’exploitation de parcs éoliens de plus de 7 machines.

L’électricité produite est injectée sur le réseau électrique au niveau du point de raccordement grâce à un poste de distribution. Celui-ci permettra d’élever la tension et de transporter l’électricité via les lignes hautes tension. L’électricité choisira le chemin le plus court entre l’endroit où elle est injectée sur le réseau et l’endroit où elle est utilisée. Ainsi l’électricité consommée sur le territoire est en priorité celle produite localement.

Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse du matériel et des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h. 

Une éolienne peut aussi être mise volontairement à l’arrêt pendant de courtes périodes pour réaliser des opérations de maintenance. Cette indisponibilité ne représente que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an. 

Les éoliennes fonctionnent à des vitesses de vent généralement comprises entre 10 et 90 km/h. Un système permet d’orienter la nacelle afin que le rotor soit toujours face au vent. Les pales de l’éolienne captent la force du vent et font tourner un axe (le rotor) de 10 à 25 tours par minute. L’énergie mécanique ainsi créée est transformée en énergie électrique par un générateur situé à l’intérieur de l’éolienne, dans la nacelle. Cette électricité est ensuite convertie pour être injectée dans le réseau électrique par des câbles souterrains. 

L’énergie éolienne est aujourd’hui la 3ème source de production d’énergie en France (derrière le nucléaire et l’hydroélectricité). 

En 2021, la production éolienne a progressé de 9% par rapport à 2019 avec une production au 31 décembre 2021 de 36,8 TWh, soit une couverture moyenne de 7,7% de la consommation d’électricité française sur l’année. 

Cette augmentation s’explique par des conditions climatiques favorables et par la croissance du parc en 2021 (+ 7% par rapport à 2020). Avec une exploitation nécessitant moins de personnel que d’autres filières, la production des centrales éoliennes a été peu impactée par la crise sanitaire. Pour la 3ème fois depuis 2014, le volume annuel de production éolienne a dépassé celle des centrales au gaz. (Source RTE – Bilan électrique 2021). 

La Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) vise un parc de 24 100 MW d’ici 2023, ce qui supposera le raccordement en moyenne de plus de 2 600 MW/an sur les deux prochaines années, soit plus du double de la trajectoire actuelle.

Source : RTE – Les chiffres clés de l’électricité – Eco2mix – Les chiffres clés de l’électricité | RTE (rte-france.com)

La France est l’un des tous premiers pays au monde à avoir inscrit l’objectif de neutralité carbone dans sa législation à travers la loi énergie climat du 8 novembre 2019. Notre pays prévoit ainsi d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Puis, la loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée en 2015 a fixé de nombreux objectifs ambitieux pour accélérer la transition énergétique de la France.

Pour y parvenir, mais également pour diversifier le mix énergétique, assurer la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe les priorités d’action de la politique énergétique du Gouvernement pour les dix prochaines années. Cette feuille de route permettra de réduire les émissions liées à la production et la consommation d’énergie et de placer la France sur la trajectoire nécessaire pour atteindre une décarbonation complète de l’énergie en 2050.

L’énergie nucléaire est une énergie dite décarbonée (elle n’émet pas de CO2), mais elle n’est pas renouvelable puisqu’elle utilise l’uranium comme combustible. Son utilisation pose aussi la question des déchets radioactifs qu’elle génère et de la résilience de notre système électrique qui repose aujourd’hui essentiellement sur cette source de production. C’est pourquoi la France s’est fixé l’objectif de ramener la part du nucléaire au sein du mix électrique à 50 % à l’horizon 2035, contre environ 71 % actuellement. D’après le dernier rapport RTE, ce seuil de 50% d’énergie nucléaire dans le mix énergétique n’est pas seulement une contrainte politique mais également technique. Citons le rapport: «à long terme (2050-2060), la fermeture des réacteurs nucléaires de deuxième génération est une contrainte industrielle et la concertation sur les Futurs énergétiques 2050 a mis en lumière que la France n’était dans tous les cas pas en capacité, à la date actuelle, de construire des réacteurs nucléaires au même rythme que durant les années 1980″.

La baisse de l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), qui sont les plus émettrices de CO2 et les plus polluantes, est nécessaire à l’atteinte de nos objectifs climatiques.

Le mix énergétique français doit évolue vers une énergie décarbonée en favorisant d’avantage les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, géothermie, biomasse). La diversification du mix électrique est essentielle pour rendre le système électrique français plus résilient.

Ainsi, l’éolien, en tant qu’énergie renouvelable sûre et mâture, bénéficiant de vastes retours d’expérience, constitue une des réponses les plus abouties au défi climatique auquel nous sommes confrontés.

Plusieurs constats s’imposent aujourd’hui : d’un côté, nous vivons dans une société de plus en plus énergivore, de l’autre, la communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le réchauffement climatique et ses conséquences à l’avenir. 

C’est dans ce cadre que depuis 2015, la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte attribue des objectifs à chaque région concernant le développement des énergies renouvelables. L’objectif national est d’augmenter de 50% la capacité installée des énergies renouvelables d’ici à 2023 par rapport à 2012. L’éolien contribue à atteindre cet objectif ; il est adapté au territoire français qui est un territoire bien venté.